Arrêtons de massacrer les réseaux sociaux!
La semaine dernière, je n'ai malheureusement pas eu le temps d'écrire mon billet hebdomadaire. Livraison de mon premier mandat oblige! Cette semaine, je me rattrape donc avec un billet plein de spontanéité dont j'ai le "secret". Aujourd'hui, je vous dévoile pourquoi nous tuons, doucement mais surement, les réseaux sociaux.
Facebook : les origines du mal
Les marques ne sont pas les seules à vous le dire. Facebook se meurt... et ce n'est pas la faute de la publicité! Celle de l'Edgerank? En quelques sortes dans la mesure où cette dégradation découle d'une utilisation irresponsable de la plateforme. Qui n'a jamais été identifié dans une publication, avec une nombre impensable d'autres personnes, seulement pour espérer que ladite publication, à caractère promotionnel cela va sans dire, apparaisse sur votre profil?! Amis gestionnaires de communautés, ne souriez pas car nous aussi sommes au centre du problème. Parlons de nos concours et autres likes gate? À force de proposer des contenus sans valeur ajoutée, nous tuons la portée organique de nos publications et encourageons Facebook dans son système de publications sponsorisées. Malheureusement, le mal est bien plus profond et s'étale dorénavant sur d'autres plateformes.
Une véritable épidémie!
Vous aimez le terme viral? Bien, car ce à quoi nous assistons est une véritable pandémie! J'ai eu la chance de découvrir Twitter en 2010 et, à cette époque, cette plateforme avait une toute autre utilité. Il y avait de véritables échanges entre les utilisateurs, pas seulement des tweets programmés via, rayez les mentions inutiles, Hootsuite, TweetDeck ou encore Buffer. Les gens prenaient le temps de faire connaissance et faisaient même sortir Twitter de sa plateforme en organisant des événements dans le monde réel, tels les fameux TweetUps. À cela, ajoutez encore une fois une dose de mauvaise gestion de communautés et obtenez des "bijoux" du genre :
#RT ce tweet si tu préfères Pk Subban ou favorise-le si tu préfères Max Pacioretty!
Vraiment? Sommes-nous à ce point tombés dans la médiocrité? Oui mesdames et messieurs! Et sachez que ce n'est encore pas le fond du gouffre...
Autre plateforme, autre évolution de la maladie : LinkedIn. Vous pensez que le niveau d'étude d'une personne est gage d'empathie pour ses contacts? Vous avez tord! Actuellement, LinkedIn Pulse se fait littéralement souiller par les utilisateurs de la plateforme. Elle, qui se veut avant tout être un outil de partage des connaissances, est dorénavant un recueil de contenus plus inutiles et promotionnels les uns que les autres. Vous me trouvez virulent? Bien sur que je le suis! Contrairement à celui qui se contente de copier-coller sa fiche produit, ou celui qui duplique son profil de poste à combler, plusieurs auteurs passent du temps à penser, rédiger, effacer et relire des contenus qui, nous l'espérons, sauront captiver votre attention parmi toute cette pollution.
Le long chemin de la rédemption
La bonne nouvelle dans tout cela, c'est que l'on peut guérir de cette maladie. Forcément, c'est plus compliqué que publier des simples photos de chats mais ce n'est pas non plus insurmontable. Bien que la médication soit différente pour chacun, commencez par définir vos personas de clientèle. Identifiez ce qui intéresse ces gens, ce qu'ils souhaitent voir quand ils prennent le temps de consulter leurs fils de nouvelles. En fonction de cette analyse, choisissez minutieusement vos plateformes et les contenus que vous publiez sur celles-ci. Bien que cela ne soit pas facile, essayez de donner une ligne directrice distincte quant à votre présence sur les différents réseaux sociaux que vous occupez. Ensuite, fixez des objectifs qui ont du sens! Je ne parle donc pas de nombre de "likes" mais, par exemple, du nombre de personnes qui clique sur l'appel à l'action mis en avant dans votre page de destination. Nul va sans dire que que vous aurez préalablement optimisé cette page avant de la partager à tour de rôle sur vos réseaux sociaux.
Pour conclure, gardez une seule chose en tête : développez une stratégie Web compatible à votre organisation, pas seulement à votre stratégie marketing ou à votre plan de communication. Les réseaux sociaux n'appartiennent pas à un seul département de votre organisation mais à tous les membres de l'équipe qui composent celle-ci.
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Passionné de marketing de contenu, je vous aide à prendre le virage numérique que vous avez probablement manqué. Pour cela, je travaille avec un tunnel de conversion décomposé en 5 étapes. Grâce à différents paliers de conversion, ce tunnel vous permet de transformer vos cibles en clients fidèles grâce à une stratégie marketing axée sur le contenu. Abonnez-vous à mes articles via LinkedIn afin de rester au courant des meilleures pratiques en marketing de contenu.
Interested and efficient in #culture #coordination #projectsmanagement #writing #interculturalcooperation
8yL'ère du toujours plus vite, toujours plus, ne justifie pas de faire des réseaux sociaux des plateformes de contenus médiocres! Je suis tout à fait d'accord avec toi Charlie! D'ailleurs c'est pour ça que je publie, like ou retweet des posts que j'ai lu attentivement, au risque de passer pour quelqu'un qui prend le temps de la réfléxion! C'est encore possible, ça à notre époque?!^^
HR guy
8yHum... mais voilà, pour plusieurs, la stratégie Web qu'ils jugent compatibles avec leur entrepris est de publier un article promotionnel avec une image de Lindsay Lohanne saoule déguisée en spiderwoman sur une licorne avec les lasers dans les yeux. Il y a aussi tous ces charlatans pseudoscientifiques qui essaient de nous vendre leur fausse médecine (xn--santnutrition-ehb.org, etc) Le parti Conservateur du Canada qui déguise un campagne de génération de like en sondage sur notre niveau d'approbation de leurs politiques. Le problème ne réside pas qu'en ceux qui republie n'importe quoi sans réfléchir mais dans cette industrie de faux experts (gestionnaires de communauté, stratège web et autre néologismes) dont l'expertise n'est que peu ou pas vérifiable et qui conseillent et parfois dictent aux entreprises leurs stratégies web. Souvent les stratégies web sont du même acabit que ces maudits courriels d'hameçonnage. C'est aux usagers de bloquer le contenu indésirable (comme sur YouTube)
CEO, RIVIERA WEB RW SAS
8y@Charles, tout à fait d'accord avec toi. On peut adapter le dicton "Ce n'est pas l'instrument qui fait le musicien" au marketing par "Ce n'est pas l'outil qui fait le marketer". Malheureusement le problème sur l'utilisation des réseaux sociaux, évoqué dans l'article, se retrouve sur d'autres supports dont le potentiel de communication est très fort.
Snipemaileur & Cofondateur de l'EMday
8yJoli billet :-) C'est toujours le même cycle qui se répète, encore et encore. Un outil est crée, et les premiers utilisateurs le trouvent très utile, efficace, etc. Puis la "masse" arrive, comprenant des utilisateurs moins compétant et avertis. Et c'est là que l'utilisation est dévoyée. L'outil n'a pas changé, ce sont les utilisateurs. "Il n'y a pas de mauvais outils, il n'y a que de mauvais ouvriers" Tu remplaces les ouvriers d'hier par marketeurs et CM d'aujourd'hui ;-) Quand ils auront compris que le marketing n'est pas un "every click win" mais qu'il y a besoin d'une stratégie à déployer, que chaque action est murement pesée et réfléchie pour faire progresser l'ensemble du plan... Ils prennent une corde et tirent dessus comme des bœufs, sans se soucier de la direction de la corde. Quand on multiplie les canaux, donc les cordes, c'est là que ça fout le bordel et que plus rien n'avance droit, voir même n'avance tout court ;-)
Conseillère principale - Transformation
8yTellement pertinent comme billet. J'espère sincèrement que rédemption il y aura. Je crois que les réseaux sociaux sont parfois utilisés comme une forme de panacée, un Buzzword, et voilà on adhère à une pensée magique, sans même définir les objectifs. Mon voisin me dit que je dois absolument être sur les réseaux sociaux... alors j'y suis!! Merci pour ce billet.